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Cevennes

Quelle autre région offre au voyageur autant de beautés naturelles, autant de leçons de l'Histoire et autant de chances de paix ? - André Chamson

L'EtoileNous partons de La Bastide-Puylaurent, perchée à 1016 mètres d'altitude, avec notre point de départ établi à la maison d'hôtes de L'Étoile. Philippe Papadimitriou y réserve toujours un accueil chaleureux. La bourgade, paisible sur les rives de l'Allier, s'efface lentement alors que nous empruntons les balises des GR®7 et GR®72. À l'Est, ces sentiers nous dirigeront vers l'abbaye Notre-Dame des Neiges, mais nous choisissons de l'éviter pour l'instant, préférant réserver cette découverte pour notre retour. Nous quittons donc rapidement les marques blanc et rouge pour gravir le sommet de la Felgère, à 1225 mètres. De là-haut, le panorama s'ouvre sur Luc, notre prochaine destination, tandis que le relief des étapes à venir se dévoile. Des perspectives captivantes nous attendent.

Notre parcours forestier se dirige vers l'Est, suivant presque la crête jusqu'à un véritable carrefour de sentiers. Un nouvel aperçu nous permet d’entrevoir les dernières étapes à travers les reliefs de la montagne ardéchoise, promettant à la fois des efforts intenses et de nombreux plaisirs. Nous empruntons maintenant le Tour du Tanargue, en suivant les balises jaune et rouge. Ce chemin continue de serpenté sous les hêtres du Moure de Manibles avant de descendre vers Laveyrune. Nous y croisons le GR®70, le Chemin de Stevenson, que nous suivons à rebours jusqu'à notre halte.

Cheylard-l'ÉvêqueUn court tronçon asphalté nous fait traverser le village et la D.906, serpentant au bord de l'Allier. Nous quittons rapidement la route pour grimper vers Luc, un petit village accroché au versant de la vallée. L’endroit ne manque pas de charme : une belle église romane se dresse au cœur du hameau, tandis que les ruines d'un château médiéval dominent la colline, surplombées par une imposante statue de la Vierge. C’est ici que nous faisons une pause bien méritée sur la terrasse ensoleillée, surplombant l'Allier.

Après un repas revigorant, nous savourons une digestion tranquille dans la quiétude de la forêt de Gardille, au bord d’un charmant petit lac. Nous frôlons Les Pradels, alors que des nuages noirs s’amoncellent à l’horizon, puis nous dépassons le profond vallon du Langouyrou, où une descente rapide vers le ruisseau est suivie d'une rude montée pour atteindre la dernière colline. Nous arrivons au pittoresque village de Cheylard-l'Évêque.

Alors que des brumes légères flottent sur les crêtes des collines, un soleil encore timide fait son apparition, dissipant les souvenirs de l'orage de la veille. Peut-on vraiment se lasser de ces départs matinaux, empreints de fraîcheur et de promesses ? Nous nous lançons, le cœur léger, avide de paysages…

Moure de la GardilleCette étape annonce une longue randonnée forestière et vallonnée à travers le Moure de la Gardille et la Montagne du Goulet. De nombreuses dénivellations et de vastes horizons nous attendent.

Nous commençons par une montée agréable et douce à travers la vaste forêt de Mercoire. Le sentier, de la Vallée et des Gorges de l'Allier, se révèle discret, mais l'itinéraire est clair pour atteindre la lande de bruyères qui entoure le Moure de la Gardille, point culminant à 1503 mètres. Ce sommet voisine avec les sources de l'Allier et du Chassezac, tel un château d’eau naturel. Nous rejoignons le GR®7, dont les balises nous conduiront à l'étape suivante.

À présent, une longue descente nous permet de traverser la large plaine qui borde le Chassezac. Juste après Les Chazeaux, le gros morceau de la journée se profile : la montée vers la montagne du Goulet. Cette ultime ascension est raide, mais nous permet d'atteindre le sommet (1497 m), où nous profitons d'un moment de tranquillité en pleine forêt. Après une matinée bien remplie, l'après-midi nous offre une balade paisible sur le versant sud du Goulet. Nous dévalons tranquillement à travers le sous-bois, alors que septembre entame déjà son œuvre de déclin sur les épilobes. Devant nous se dresse le massif du Lozère, notre terrain de vagabondage pour les jours à venir. Aujourd'hui, nous descendons vers la Vallée du Lot, encore fraîche, pour rejoindre le Bleymard.

Mont LozèreDe nombreuses régions demeurent inexplorées, tant de sentiers restent inconnus. Pourtant, je ne me lasse pas d'arpenter le Massif Central, de revenir vers les espaces sauvages du Mont Lozère, d’explorer les drailles et les sentiers qui serpentent à travers les collines cévenoles.

Ce coin de France préserve son identité, son âme austère. La résistance, n'est-ce pas là la nature même des Cévenols ? Une lutte séculaire pour façonner cette terre ingrate et y survivre ; une résistance farouche face aux dragons de Louis XV, à l’occupant nazi, et à l'uniformisation du modernisme. André Chamson, dans L'Esprit des Cévennes, nous éclaire peut-être : plus que les beautés de la nature et les leçons de l'Histoire, ce qui nous est offert dans ces vallées et vallons, sur ces pentes et sommets, est une qualité de silence, une chance de paix presque introuvable de nos jours. L'esprit des Cévennes, c'est peut-être la conquête d'une sérénité intérieure, à travers les tumultes de la nature et de l'Histoire.

Je ressens un attachement profond pour les hautes terres arides des Causses et celles qui entourent le massif du Mont Lozère : un rude plateau granitique, un labyrinthe de vallées, des îlots de hameaux nichés au creux des ondulations infinies des serres. Je les ai parcourues au printemps, lorsque l’hiver déploie ses derniers soubresauts ; je me souviens d’un réveil inattendu à Barre des Cévennes, ensevelie sous un manteau de neige. J’ai également admiré l’éclat printanier des genêts et la splendeur des tapis de narcisses. Plus récemment, j’y ai découvert le déclin de l'été, alors que l’automne commence à colorer les châtaigniers d'or.

Le Mont LozèreAujourd'hui, nous entamons nos vagabondages dans le massif du Mont Lozère. Une journée suffit pour effectuer une traversée Nord-Sud, mais après l'avoir déjà réalisée, nous souhaitons explorer cette montagne étendue d'Est en Ouest. Ce matin, nous l'abordons par une approche circulaire : avec les GR®44 et GR®68, nous longeons les contreforts du Lot. Les rares hameaux se font de plus en plus rares, comme Orcières et Lozerette. Nous traversons un ravin, profond et sauvage, pour atteindre Oultet, accroché à la crête de la falaise, où quelques maisons robustes aux toits de lauzes se dressent fièrement. Mieux vaut ne pas se perdre ici par temps de brouillard ou de neige. La fin de notre étape nous conduit au versant méridional du massif. Peu après la croix commémorative du berger tragiquement transi d’amour, le sentier nous mène au hameau des Laubies. Une vieille église, une auberge accueillante, et quelques maisons nichées au pied d'un éboulis de granite. Sur la terrasse de l’auberge, nous profitons d’un apéritif face à un paysage pastoral, embrassant la pyramide du Cham des Bondons et les falaises du Causse Méjean.

Le beau temps se maintient, c’est l'été indien à son apogée. Nous reprenons donc le chemin, joyeux et légers, pour gambader sur les crêtes du Mont Lozère. Au sortir des Laubies, nous remontons le versant méridional du massif. Une brève traversée forestière nous amène à la route des Chômeurs, au pied du roc des Laubies (1562 m). Nous nous frayons un chemin à travers les pâturages, en compagnie des vaches rousses et du vent. Sous un ciel azuréen, nous marchons alors qu’une mer de brouillard engloutit la vallée du Tarn. Bientôt, nous quittons le chemin pastoral pour couper à travers champs vers le signal des Laubies (1657 m). Une sente marquée par de modestes cairns nous guide à travers les ondulations de la montagne, un parcours des plus plaisants sur l’échine bosselée du massif. Je rends grâce aux dieux du Mont Lozère qui m'ont toujours comblé de ce ciel clair.

Pont du TarnLe sommet de Finiels (1699 m) est le point culminant du massif, un belvédère naturel dominant les vallées et les crêtes qui dessinent la physionomie tourmentée de la Lozère. Il n'est pas étonnant que ce département soit le moins peuplé de France ; il n’est pas non plus surprenant que ce désert soit un véritable paradis pour les randonneurs ! Au-delà de la bande forestière de résineux et de bouquets de feuillus, nous découvrons un univers minéral. Finiels est à quelques pas, mais le paysage y est agréablement rude et sauvage, écrasé par la chaleur. Nous faisons une pause bien méritée en bordure du hameau, au cœur d'un chaos granitique, entre blocs roulés et vestiges d'une érosion monumentale.

Le sentier s'oriente résolument vers le Sud, se faufilant entre de maigres pâturages où les vaches se dispersent parmi les rochers. Nous traversons le ruisseau de Rieumalet et nous enfonçons dans son ravin, faisant l’expérience de sa fraîcheur. Rien ne presse : l'après-midi resplendit et la fin de notre parcours est toute proche. Il ne nous reste plus qu'à dévaler jusqu’au Pont-de-Montvert, blotti sur les rives du Tarn. La bourgade semble déjà entrer dans un langoureux sommeil.

Au Pont-de-Montvert, nous sommes véritablement en terre protestante. Le temple en témoigne : son architecture austère reflète l'âme cévenole, tout comme la noblesse de la chaire sculptée dans le bois, héritage de la spiritualité des Camisards. Ni les dragons du roi ni ses galères n'ont jamais pu extirper la foi réformée de ces collines. Cette bourgade fut le berceau de la guerre des Camisards, qui ensanglanta et incendia les Cévennes au début du XVIIIe siècle.

Cevennes

¿Qué otra región ofrece al viajero tantas bellezas naturales, tantas lecciones de la Historia y tantas oportunidades de paz? - André Chamson

L'EtoilePartimos de La Bastide-Puylaurent, situada a 1016 metros de altura, con nuestro punto de partida establecido en la casa de huéspedes de L'Étoile. Philippe Papadimitriou siempre ofrece una cálida bienvenida. El pueblo, tranquilo a orillas del Allier, se desvanece lentamente mientras seguimos las marcas de los senderos GR®7 y GR®72. Al Este, estos senderos nos llevarán a la abadía de Notre-Dame des Neiges, pero elegimos evitarla por ahora, prefiriendo reservar este descubrimiento para nuestro regreso. Así que rápidamente dejamos las marcas blanca y roja para ascender a la cima de Felgère, a 1225 metros. Desde arriba, el panorama se abre hacia Luc, nuestro próximo destino, mientras que el relieve de las etapas por venir se revela. Perspectivas cautivadoras nos esperan.

Nuestro recorrido forestal se dirige hacia el Este, siguiendo casi la cresta hasta un verdadero cruce de senderos. Una nueva vista nos permite entrever las últimas etapas a través del relieve de la montaña ardéchoise, prometiendo tanto esfuerzos intensos como numerosos placeres. Ahora tomamos el Tour del Tanargue, siguiendo las marcas amarillas y rojas. Este camino continúa serpenteando bajo los hayas del Moure de Manibles antes de descender hacia Laveyrune. Allí encontramos el GR®70, el Camino de Stevenson, que seguimos en sentido inverso hasta nuestra parada.

Cheylard-l'ÉvêqueUn corto tramo asfaltado nos lleva a través del pueblo y la D.906, serpenteando junto al Allier. Rápidamente dejamos la carretera para subir hacia Luc, un pequeño pueblo colgado en la ladera del valle. El lugar no carece de encanto: una hermosa iglesia románica se alza en el corazón del pueblo, mientras que las ruinas de un castillo medieval dominan la colina, sobre las cuales se eleva una imponente estatua de la Virgen. Aquí hacemos una pausa bien merecida en la terraza soleada, con vista al Allier.

Después de una comida revitalizante, disfrutamos de una digestión tranquila en la serenidad del bosque de Gardille, junto a un encantador pequeño lago. Pasamos cerca de Les Pradels, mientras nubes negras se acumulan en el horizonte, y luego superamos el profundo valle del Langouyrou, donde un rápido descenso al arroyo es seguido de una dura subida para alcanzar la última colina. Llegamos al pintoresco pueblo de Cheylard-l'Évêque.

Mientras ligeras brumas flotan sobre las crestas de las colinas, un sol aún tímido hace su aparición, disipando los recuerdos de la tormenta de la víspera. ¿Se puede realmente cansar uno de estos partires matutinos, impregnados de frescura y promesas? Nos lanzamos, con el corazón ligero, ávidos de paisajes...

Moure de la GardilleEsta etapa anuncia una larga caminata forestal y ondulante a través del Moure de la Gardille y la Montaña del Goulet. Nos esperan numerosas elevaciones y amplios horizontes.

Comenzamos con una subida agradable y suave a través del vasto bosque de Mercoire. El sendero, de la Valle y las Gargantas del Allier, resulta discreto, pero la ruta es clara para alcanzar el brezal que rodea el Moure de la Gardille, el punto culminante a 1503 metros. Esta cima está cerca de las fuentes del Allier y del Chassezac, como un castillo de agua natural. Nos unimos al GR®7, cuyas marcas nos llevarán a la siguiente etapa.

Ahora, un largo descenso nos permite atravesar la amplia llanura que bordea el Chassezac. Justo después de Les Chazeaux, se perfila la parte más importante del día: la subida hacia la montaña del Goulet. Esta última ascensión es empinada, pero nos permite alcanzar la cima (1497 m), donde disfrutamos de un momento de tranquilidad en plena naturaleza. Después de una mañana bien llena, la tarde nos ofrece un paseo pacífico por la ladera sur del Goulet. Descendemos tranquilamente a través del sotobosque, mientras septiembre ya comienza su obra de declive sobre las epílobas. Ante nosotros se alza el macizo del Lozère, nuestro terreno de vagabundeo para los próximos días. Hoy, descendemos hacia el Valle del Lot, aún fresco, para llegar a Bleymard.

Mont LozèreMuchas regiones permanecen inexploradas, tantos senderos siguen siendo desconocidos. Sin embargo, no me canso de recorrer el Macizo Central, de regresar a los espacios salvajes del Mont Lozère, de explorar las drailles y los senderos que serpentean a través de las colinas cévenoles.

Este rincón de Francia preserva su identidad, su alma austera. La resistencia, ¿no es esa la verdadera naturaleza de los cévenoles? Una lucha secular por moldear esta tierra ingrata y sobrevivir; una resistencia feroz frente a los dragones de Luis XV, al ocupante nazi, y a la uniformización del modernismo. André Chamson, en L'Esprit des Cévennes, quizás nos ilumina: más que las bellezas de la naturaleza y las lecciones de la Historia, lo que se nos ofrece en estos valles y colinas, en estas pendientes y cumbres, es una calidad de silencio, una oportunidad de paz casi inalcanzable hoy en día. El espíritu de las Cévennes es quizás la conquista de una serenidad interior, a través de los tumultos de la naturaleza y de la Historia.

Siento un profundo apego por las tierras altas áridas de los Causses y las que rodean el macizo del Mont Lozère: una áspera meseta granítica, un laberinto de valles, islas de hamlets anidadas en las ondulaciones infinitas de las colinas. Las he recorrido en primavera, cuando el invierno despliega sus últimos estertores; recuerdo un despertar inesperado en Barre des Cévennes, enterrado bajo un manto de nieve. También admiré el resplandor primaveral de los genistas y la espléndida alfombra de narcisos. Más recientemente, descubrí allí la declinación del verano, mientras el otoño comenzaba a colorear los castaños de oro.

Le Mont LozèreHoy, comenzamos nuestras vagabundeos en el macizo del Mont Lozère. Un día es suficiente para realizar un cruce de Norte a Sur, pero después de haberlo realizado ya, deseamos explorar esta extensa montaña de Este a Oeste. Esta mañana, la abordamos mediante un enfoque circular: con los GR®44 y GR®68, bordeamos los contrafuertes del Lot. Los pocos hamlets se vuelven cada vez más escasos, como Orcières y Lozerette. Cruzamos un barranco, profundo y salvaje, para llegar a Oultet, colgado en la cresta del acantilado, donde algunas casas robustas con techos de losas se alzan orgullosamente. Es mejor no perderse aquí en días de niebla o nieve. El final de nuestra etapa nos lleva al lado meridional del macizo. Poco después de la cruz conmemorativa del pastor trágicamente enamorado, el sendero nos lleva al hamlet de Laubies. Una vieja iglesia, una acogedora posada y algunas casas anidadas al pie de un derrumbe de granito. En la terraza de la posada, disfrutamos de un aperitivo frente a un paisaje pastoral, abrazando la pirámide del Cham des Bondons y los acantilados del Causse Méjean.

El buen tiempo se mantiene, es el verano indio en su apogeo. Así que reemprendemos el camino, alegres y ligeros, para pasear por las crestas del Mont Lozère. Al salir de Laubies, subimos por la ladera meridional del macizo. Una breve travesía forestal nos lleva a la carretera de los Desempleados, al pie del peñasco de Laubies (1562 m). Nos abrimos paso a través de los pastizales, en compañía de las vacas rubias y el viento. Bajo un cielo azul, caminamos mientras un mar de niebla engulle el valle del Tarn. Pronto, dejamos el camino pastoral para cortar a través de campos hacia el señal de Laubies (1657 m). Un sendero marcado por modestos hitos nos guía a través de las ondulaciones de la montaña, un recorrido de lo más placentero sobre la joroba del macizo. Agradezco a los dioses del Mont Lozère que siempre me han colmado con este cielo claro.

Pont du TarnLa cima de Finiels (1699 m) es el punto más alto del macizo, un mirador natural que domina los valles y las crestas que dibujan la fisonomía atormentada de Lozère. No es sorprendente que este departamento sea el menos poblado de Francia; tampoco es sorprendente que este desierto sea un verdadero paraíso para los senderistas. Más allá de la franja forestal de coníferas y grupos de caducifolios, descubrimos un universo mineral. Finiels está a unos pasos, pero el paisaje es agradablemente áspero y salvaje, aplastado por el calor. Hacemos una pausa bien merecida en la frontera del hamlet, en medio de un caos granítico, entre bloques rodantes y vestigios de una erosión monumental.

El sendero se orienta decididamente hacia el Sur, serpenteando entre magros pastizales donde las vacas se dispersan entre las rocas. Cruzamos el arroyo de Rieumalet y nos adentramos en su barranco, experimentando su frescura. No hay prisa: la tarde brilla y el final de nuestro recorrido está muy cerca. Solo nos queda descender hasta Pont-de-Montvert, acurrucado en las orillas del Tarn. El pueblo parece ya entrar en un sueño languido.

En Pont-de-Montvert, estamos verdaderamente en tierra protestante. El templo lo atestigua: su arquitectura austera refleja el alma cévenole, así como la nobleza del púlpito tallado en madera, legado de la espiritualidad de los Camisards. Ni los dragones del rey ni sus galeras han podido nunca arrancar la fe reformada de estas colinas. Esta aldea fue el lugar de nacimiento de la guerra de los Camisards, que ensangrentó e incendiaron las Cévennes a principios del siglo XVIII.

 

L’Etoile Casa de Huéspedes en Lozère (Francia)

Antiguo hotel de vacaciones con un jardín a orillas del Allier, L'Etoile Casa de Huéspedes se encuentra en La Bastide-Puylaurent entre la Lozère, la Ardèche y los Cévennes en las montañas del sur de Francia. En la intersección de los GR®7, GR®70 Camino Stevenson, GR®72, GR®700 Camino Régordane, GR®470 Fuentes y Gargantas del Allier, GRP® Cévenol, Montaña Ardéchoise, Margeride. Numerosas rutas en bucle para senderismo y excursiones en bicicleta de un día. Ideal para una estancia de relax y senderismo.

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