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Circuit en vélo de 76,8km à La Bastide-Puylaurent |
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Prenez la D906 en direction de Langogne jusqu'à Rogleton, puis tournez à droite sur la D154 vers Pranlac, en passant par Laveyrune et le pont de l'Allier. Reprenez ensuite la D906 jusqu'à Luc, où il faudra tourner à droite. Après avoir franchi le pont sur l'Allier, tournez à droite sur la D19 pour rejoindre le Col du Bez, en passant par Huédour, Saint-Étienne-de-Lugdarès et Masméjean. Au Col du Bez, prenez à gauche la D239 en direction de La Chavade, en traversant le Col du Pendu et Bel-Air. Puis, tournez à gauche sur la N102 jusqu'à Jammes, à l'entrée de Lanarce. De là, prenez la D108 à gauche vers Lespéron, en longeant la rivière Espezonnette. Ensuite, tournez à gauche sur la D492 jusqu'à l'intersection avec la D392, puis prenez cette dernière à gauche pour rejoindre Le Plagnal en passant par Saint-Alban-en-Montagne. Enfin, tournez à droite sur la D292 en direction de Le Cellier-du-Luc, via Chase-Neuve. Poursuivez à gauche sur la D192 jusqu'à Luc, via Lembrandès, puis rejoignez la D906 en direction de La Bastide, en passant par Pranlac, Laveyrune et Rogleton.
20,5km / 25km / 27,7km / 30km / 36km / 37km / 41,5km / 48,4km / 57,5km / 59,4km / 60km / 70km / 76,8km / 77km / 81km / 90km / 95,7km
Google Maps - Google Earth - GPX
Distance: 76,8km. Altitude maximum: 1428m. Altitude minimum: 932m. Dénivelé cumulé: 888m.
Cartes IGN: Langogne (2737E). La Bastide-Puylaurent (2738E). Lac d'Issarlès Thueyts Sources de la Loire (2837OT). Largentière la Bastide-Puylaurent Vivarais Cévenol (2838OT).
La montagne ardéchoise, culminant autour de 1 500 mètres avec des sommets emblématiques comme le Mont Gerbier-de-Jonc, source de la Loire, est une région marquée par ses formations volcaniques caractéristiques, appelées "sucs". Elle attire les amoureux de la nature et des activités en plein air : randonnées et découvertes de paysages en été, ski de fond et raquettes en hiver. Cette région abrite une faune et une flore variées, adaptées à un climat montagnard rude, qui influence aussi son architecture traditionnelle. La culture locale est riche en traditions montagnardes, avec des produits du terroir emblématiques tels que la myrtille, le marron et des fromages locaux. L’authenticité de la montagne ardéchoise, son patrimoine agricole, et son caractère préservé en font une destination unique et intemporelle.
La région du Gévaudan, comprenant une partie de l'actuelle montagne ardéchoise autour de Saint-Étienne-de-Lugdarès, se distingue par ses paysages sauvages, son patrimoine rural et un événement marquant : l’histoire de la Bête du Gévaudan. Historiquement, le Gévaudan, qui correspond à l'actuelle Lozère et à une partie de l’Ardèche, est un territoire de plateaux et de montagnes aux conditions de vie rudes. Influencée par diverses seigneuries et l'Église, la région médiévale était organisée autour de villages agricoles comme Saint-Étienne-de-Lugdarès, où les habitants vivaient principalement d’élevage et de cultures adaptées au climat montagnard. Entre 1764 et 1767, la région fut frappée par des attaques meurtrières attribuées à une créature surnommée la "Bête du Gévaudan". Cette créature, décrite comme un animal proche du loup mais de taille impressionnante, tua de nombreuses personnes, surtout en Lozère mais aussi près de Saint-Étienne-de-Lugdarès, et sema la panique dans les villages isolés. Bien que des chasseurs royaux aient été envoyés pour l'abattre, l'identité exacte de la Bête n'a jamais été confirmée, laissant planer un mystère qui continue de nourrir la légende.
Le château de Luc, situé en Lozère et perché sur un éperon rocheux dominant la vallée de l'Allier, est un témoin des riches heures du Gévaudan, ancienne province française aux nombreux conflits historiques. Construit entre le VIe et le Xe siècle, il appartenait aux seigneurs de Luc, alliés à la Maison de Joyeuse. L'imposante forteresse, avec son donjon carré, ses tours et ses courtines, jouait un rôle stratégique de défense sur la voie Régordane, un axe important entre le Languedoc et l'Auvergne. À travers les siècles, le château fut au cœur d'événements majeurs : guerres féodales, croisades, conflits religieux et siège par les Camisards en 1703. Ses seigneurs, réputés pour leur vaillance et leur piété, étaient puissants et respectés, offrant protection aux pèlerins et aux nécessiteux. Au XVIe siècle, les guerres de Religion opposant catholiques et protestants marquèrent profondément le château, mais une garnison royale en assura la défense. Le château subit des destructions sous Richelieu en 1630, perdant alors sa fonction militaire, puis tomba peu à peu en ruines. Cependant, en 1878, une chapelle et une statue de la Vierge furent installées dans son donjon, transformant le site en lieu de pèlerinage. En 1986, classé monument historique, le château de Luc entama une nouvelle restauration grâce à une association de bénévoles, préservant ainsi ce précieux vestige du patrimoine féodal et religieux du Gévaudan.
