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Circuit en vélo de 81km à La Bastide-Puylaurent |
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Empruntez la D6 en longeant l'Allier, en passant par les villages des Huttes, Masméjean, le château de Chabaleyret, Chabalier, Chasseradès, et Mirandol. Continuez 1,1 km après Mirandol, puis tournez à gauche sur la D120 vers L'Estampe. Au sommet de la montagne du Goulet suivez la D20. Vue magnifique sur le Mont-Lozère et longue descente jusqu'à la D901 au bord du Lot à 1km du Bleymard. Prenez à gauche et suivez la D901 le long du Lot jusqu'au col des Tribes, puis les hameaux des Rochettes Hautes et Basses, ainsi que le château du Champ sur votre droite, Altier, et Castanet. Au rond-point, prenez à gauche sur la D906 jusqu'à la Garde-Guérin. Juste après le village médiéval, tournez à droite sur l'ancienne route désormais aménagée en voie verte, qui mène jusqu'au barrage de Rachas via Albespeyres. Reprenez la D906 en tournant à droite, traversez Prévenchères pour atteindre la Molette, puis tournez à droite sur l'ancienne route abandonnée jusqu'au rond-point du Pradillou. De là, tournez à gauche pour rejoindre La Bastide.
20,5km / 25km / 27,7km / 30km / 36km / 37km / 41,5km / 48,4km / 57,5km / 59,4km / 60km / 70km / 76,8km / 77km / 81km / 90km / 95,7km
Google Maps - Google Earth - GPX
Distance: 81km. Altitude maximum: 1475m. Altitude minimum: 590m. Dénivelé cumulé: 1633m.
Cartes IGN: La Bastide-Puylaurent (2738E). Le Bleymard (2738O). Mont Lozère Florac PN des Cévennes (2739OT). Largentière la Bastide-Puylaurent Vivarais Cévenol (2838OT).
Guillaume Périer, originaire du village de Lestampe, devint le dernier seigneur de Lestampe et le dernier baron de Mirandol. Né en 1720 dans une famille bourgeoise, il s’illustra par son intelligence et son sens des affaires. Après des études et une carrière d'avocat, il se lança dans la collecte des impôts, devenant fermier général dans le Languedoc et l'Aquitaine. Grâce à son habileté, il acquit de vastes terres et fut nommé baron de Mirandol en 1785. Périer occupa des postes prestigieux, notamment conseiller du roi Louis XVI, mais la Révolution de 1789 ruina sa fortune et mit fin à son titre. Il mourut à Paris en 1792, sans héritier direct. Le château de Lestampe, malgré les ravages du temps, conserve des traces de sa splendeur passée. Périer, connu pour sa ruse, aurait utilisé une astuce pour gagner une adjudication de fermes générales en présentant de fausses caisses prétendument remplies de trésor, ce qui alimenta sa légende. Aujourd'hui, le domaine de Lestampe est préservé par un couple qui entretient ce lieu chargé d’histoire.
Le Mont Lozère, point culminant du sud-est du Massif central, est une montagne de granit marquée par des paysages modelés par les glaciers et les cours d’eau, offrant un panorama impressionnant sur les Cévennes et les Causses. Ce lieu est riche d’histoire et de patrimoine, avec des châteaux, églises et vestiges anciens qui témoignent de l’influence de seigneurs et d’événements marquants comme les guerres de religion, durant lesquelles les huguenots y trouvèrent refuge. Sur le plan naturel, le Mont Lozère présente une biodiversité remarquable, préservée dans des espaces protégés comme le parc national des Cévennes. Sa flore et faune variées incluent cerfs, tétras, libellules, orchidées, et de nombreuses espèces adaptées aux différents milieux naturels : forêts, landes, tourbières et prairies. L’économie locale repose sur le tourisme, l’agriculture et l’artisanat, attirant chaque année des milliers de visiteurs par sa beauté et ses traditions culturelles, dont la transhumance, une pratique ancienne de pâturage en altitude qui contribue à préserver les écosystèmes. Le Mont Lozère est également un espace de mémoire culturelle vivante, avec des traditions occitanes, des fêtes locales, et des paysages inspirants que Robert Louis Stevenson a immortalisés dans ses écrits.
Le château du Champ, situé près de la rivière Altier dans le Parc national des Cévennes, est un monument historique remarquable pour ses poivrières et son architecture massive. Classé depuis 1942 et inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1965, ce château trouve son origine au XIIIe siècle sur un ancien site d'habitation. La famille d’Altier en est à l’origine, avec des tensions de co-seigneuries qui mènent à la construction de ce château pour garantir leur indépendance. La lignée des d'Altier perdure jusqu'à Delphine d'Altier, qui, après des mariages avec des nobles locaux, fonde une nouvelle branche de la famille. Au XVIIIe siècle, l’alliance avec la famille de Budos étend encore le prestige des Borne d’Altier. Sous la Révolution, le château est saisi et ses tours rasées, mais il est racheté par un membre de la famille. Après plusieurs transmissions, il arrive à la famille Varin d’Ainvelle.
Le château de Castanet, édifié au XVIe siècle dans la Lozère, est un vestige historique qui domine la vallée autour de Villefort. Jadis propriété des seigneurs de Castanet, il a longtemps servi de relais pour les pèlerins, reliant Mende et Villefort. En 1572, Jacques d’Isarn de Villefort entreprit de bâtir le manoir de Castanet, enrichi par ses descendants. Avec le temps, la famille d’Isarn abandonna le château, qui changea de mains jusqu’à ce qu’il devienne bien national pendant la Révolution française. Le château connut de nombreux propriétaires au fil des siècles, mais il faillit disparaître dans les années 1950 à cause d’un projet de barrage. Inscrit aux monuments historiques en 1964, il fut sauvé de la destruction. Par la suite, il devint un lieu culturel accueillant des expositions artistiques et photographiques jusqu’à un incendie en 2000. Après d’importants travaux de restauration, le château rouvrit en 2006, accueillant aujourd’hui des visiteurs et servant de témoin à l’histoire locale.
