Villégiature à Génolhac

Belle demeure La villégiature à Génolhac à l'époque était une activité prisée par les citadins en quête de nature et de repos. Le bourg, située au cœur des Cévennes, offrait un cadre idéal pour les vacances, avec ses paysages montagneux, ses rivières et ses forêts. Les villégiateurs pouvaient séjourner dans des hôtels, des pensions ou des chambres d'hôtes. Ils pouvaient également louer des gites ou des maisons de vacances.

Jardin et villa Dès la fin du XIXe siècle, Génolhac et ses environs sont devenus une destination prisée pour les Alésiens et les Nîmois en quête de fraîcheur. Tandis que les températures peuvent grimper à des niveaux insupportables dans les villes, la haute altitude de Génolhac, environnée par les forêts verdoyantes et les paysages grandioses, attire de nombreux estivants désireux de s'évader dans un cadre naturel apaisant, propice aux balades, à la pêche et aux pique-niques.

Les magnifiques demeures qui bordent Génolhac témoignent d’un passé prestigieux. Égrenant le paysage, ces villas construites avec soin, offrent des vues imprenables sur le Mont Lozère et les vallées environnantes. Beaucoup de ces maisons ont été conçues avec des balcons et des terrasses où les familles pouvaient se rassembler pour savourer un repas en plein air, bercées par le chant des oiseaux et le murmure des rivières.

Ces habitations étaient souvent ornées de jardins luxuriants, entretenus avec passion par leurs propriétaires. L'atmosphère paisible de Génolhac était également renforcée par les senteurs des fleurs sauvages, qui fleurissaient tout au long de l'été. La cueillette des champignons est prisé autour de Génolhac, en particulier pendant l'automne. La région est riche en forêts et en biodiversité, ce qui en fait un milieu idéal pour trouver différentes espèces de champignons comestibles comme les Cèpes, les Girolles, les Mélanomes, les Lactaires et les Pieds-de-Mouton.

Les citadins se retrouvaient dans les cafés et la place du village pour une partie de pétanque. Des événements comme des fêtes locales, des foires artisanales et des marchés animés rythmaient l'été, offrant aux visiteurs la possibilité de goûter aux spécialités locales et de découvrir l'artisanat cévenol.

Maison bourgeoise Le développement des infrastructures, tel que l’accès ferroviaire, a joué un rôle clé dans la popularité de Génolhac. La construction de la ligne de chemin de fer "Le Cévenol" à la fin du XIXe siècle, reliant les grandes villes aux villages de montagne, a facilité l’arrivée de ceux qui cherchaient à fuir la chaleur.

Gare de Génolhac La ligne du Cévenol a été inaugurée en 1880, dans un contexte où le chemin de fer était en pleine expansion en France. La volonté des autorités était de désenclaver les zones rurales et de promouvoir le tourisme dans les Cévennes, un massif montagneux qui regorge de paysages à couper le souffle. La création de cette ligne ferroviaire visait à faciliter l'accès aux villages isolés tout en offrant aux voyageurs la possibilité de découvrir la beauté des paysages cévenols.

Au départ, le trajet de Nîmes à Génolhac représentait une solution pratique pour les habitants, mais également pour les citadins de Nîmes et d'Alès qui désiraient fuir la chaleur insupportable des étés en ville. Le train traversait des zones pittoresques, longeant des rivières, montant à travers des forêts et offrant des panoramas impressionnants sur les vallées environnantes. Avec l'avènement du train, le nombre de touristes augmentait considérablement. Des hôtels, des pensions et des gîtes se sont rapidement développés autour de la gare de Génolhac, attirant une clientèle en quête de fraîcheur et d'aventure.

En voiture par la petite route sinueuse D906, les visiteurs pouvaient profiter de trajets pittoresques à travers les Cévennes en passant par le château de Portes et Chamborigaud.

Aujourd'hui encore, l'esprit de la villégiature à Génolhac demeure, bien que les temps aient changé. Les demeures qui parsèment la région continuent de séduire ceux qui cherchent une maison secondaire pour profiter d’un été frais au pied du Mont Lozère, se rappelant les traditions du passé.

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Guide de voyage du début du XXe siècle

Autour de Génolhac Génolhac (470 m.; chemin de fer; Hostellerie de la Route du Mont Lozère, mai-oct., 16 chambres, tél. 2), 953 habitants et petite station d'été, sur la Gardonnette, entre des montagnes couvertes de châtaigniers et ruisselantes d'eaux vives.

Aux environs de Génolhac
1° Mont Lozère: 16 km Nord-Est de Génolhac à la crête de la Tête-du-Bœuf par une route forestière très pittoresque, mais assez difficile et médiocrement entretenue, qui passe à la tour de Malmontet. A la Tête-du-Bœuf, d'où l'on fait en 1 h. l'ascension du roc de Malpertus, on rejoint la belle route de Villefort au Bleymard par le mont Lozère.
2° Gorges de l'Hormol (à l'Ouest): jolis sites, cascade.
3° Gorges du Rieutord et grottes des Camisards (à l'Ouest), par Vialas.
4° Vallées du Luech et de la Gardonnette (beau circuit de 32 km): suivre la route N. 106 jusqu'à Chamborigaud, descendre la gorge du Luech jusqu'à Peyremale et revenir à Génolhac en remontant la vallée de la Gardonnette. A 4 km en aval de Génolhac, château féodal de Feras, au-dessus de la rive gauche de la Gardonnette.
5° Château de Brésis (au Nord-Est; 6 km à pied, 10 km par la route), dans la vallée de la Cèze.

Cévennes De Génolhac à Florac: haute vallée du Tarn (48 km 5 Ouest par la route N. 598; service automobile). On suit la route de Nîmes sur 1 km 5, puis la route N. 598 qui s'embranche à droite. Petit col de Rize, entre l'Homol et le Luech.

La route remonte vers l'Ouest la vallée du Luech et franchit son affluent, la Gourdouze.

Vialas (608 m.), village bien situé au-dessus du confluent du Luech et de la Gourdouze, sur les pentes granitiques de l'éperon de Gourdouze (1.326 m.), au-dessous des bois de châtaigniers. Nombreuses promenades et excursions: à 15 min., mines de plomb argentifère, abandonnées depuis 1909; au Nord-Nord-Ouest, au hameau de Gourdouze, vue jusqu'à la mer; à l'Ouest, gorges du Rieutord et grottes des Camisards, au hameau de Tourières.

La route s'élève sur la rive gauche du Luech et croise par des lacets le ravin latéral du Rieutord. Au-delà de Soleyrols, la montée s'accentue.

Saint-Maurice-de-Ventalon, dominé au Sud par le signal de Saint-Maurice (1.355 m.). Col de la Croix de Berthel (1.088 m.), où l'on franchit l'axe des Cévennes pour descendre dans le bassin du Tarn par le vallon de l'Alignon. Dans le bois de hêtres des Vernets, on voit encore une chaire des Pasteurs du Désert, en granit, et au-dessous la fontaine de Baptéjadou, où ils baptisaient. On débouche dans la vallée du Tarn, qu'on franchit à 2 km en amont du Pont-de-Montvert.

Ancien hôtel de villégiature avec un jardin au bord de l'Allier, L'Etoile Maison d'hôtes se situe à La Bastide-Puylaurent entre la Lozère, l'Ardèche et les Cévennes dans les montagnes du Sud de la France. Au croisement des GR®7, GR®70 Chemin Stevenson, GR®72, GR®700 Voie Régordane, GR®470 Sources et Gorges de l'Allier, GRP® Cévenol, Montagne Ardéchoise, Margeride. De nombreux itinéraires en boucle pour des randonnées et des sorties à vélo d'une journée. Idéal pour un séjour de détente et de randonnée.