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La Bête du Gévaudan

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Le loup du Gévaudan

La Bête du Gévaudan 1Entre 1764 et 1767, la Bête du Gévaudan terrorisa le nord de l'ancien pays du Gévaudan, aujourd'hui la Lozère. Ce mystérieux canidé fut responsable de nombreuses attaques mortelles, recensées entre 88 et 124 fois. Les premières attaques furent signalées près de Langogne, avant de s'étendre à d'autres régions comme le sud de l'Auvergne.

La Bête du Gévaudan 2À l'époque, la France comptait environ 20 000 loups, mais le drame du Gévaudan coïncida avec un besoin de sensationnel dans la presse, marquée par une baisse des ventes après la guerre de Sept Ans. Des publications comme le Courrier d'Avignon et La Gazette de France couvrirent rapidement l'affaire, alimentant les rumeurs et mobilisant des troupes militaires. Les contemporains percevaient la Bête tantôt comme un loup, tantôt comme un animal exotique ou un sorcier.

Parmi les nombreux animaux abattus, deux canidés furent particulièrement suspectés d'être la Bête. Le premier, un grand loup, fut tué en septembre 1765 par François Antoine, le porte-arquebuse de Louis XV. Cependant, les attaques reprirent peu après. Le 19 juin 1767, Jean Chastel abattit un second animal à La Besseyre-Saint-Mary, mettant fin aux attaques.

La majorité des historiens attribuent les prédations de la Bête à plusieurs loups devenus anthropophages. Ce phénomène, bien que rare, a été observé à plusieurs reprises dans l'histoire. Cependant, l'identité biologique des canidés responsables suscite encore des débats, exacerbés par des controverses sur la dangerosité de Canis lupus et la réapparition du loup gris en France.

Certains essayistes défendent l'idée de l'innocence des loups, préférant blâmer l'être humain et s'inspirant des œuvres d'Abel Chevalley et d'Henri Pourrat, qui évoquent des meurtres attribués à un tueur en série. Cependant, aucune preuve tangible ne corrobore une telle implication criminelle.

La Bête du Gévaudan 3En Lozère et en Haute-Loire, plusieurs sites touristiques célèbrent la légende de la Bête du Gévaudan, inspirant de nombreuses œuvres de fiction, dont trois films réalisés en 1967, 2001 et 2002.

En 1763, une série d'attaques inquiétantes se produisit dans le Dauphiné, décrivant un animal de la taille d'un très gros loup, avec une fourrure couleur café brûlé et une queue plus longue que celle d'un loup ordinaire. Certains auteurs suggèrent qu'il pourrait s'agir du même animal que celui du Gévaudan.

Les premières attaques dans le Gévaudan furent signalées en juillet 1764, avec la première victime officielle, Jeanne Boulet, tuée près de Langogne. Les attaques se multiplièrent, notamment dans la forêt de Mercoire. Étienne Lafont, syndic du diocèse de Mende, envoya des chasseurs, mais les attaques continuèrent. Le 31 décembre 1764, l'évêque de Mende émit un appel solennel à la prière et à la pénitence, connu sous le nom de « mandement de l'évêque de Mende ».

La Bête du Gévaudan 4Le 12 janvier 1765, la Bête attaqua sept enfants à Villaret. Les enfants, courageux, firent face à l'animal et réussirent à le repousser. Le roi proposa de financer l'éducation de Jacques Portefaix, l'un des enfants, pour son courage. Les d'Enneval, une famille de chasseurs, revendiquèrent l'exclusivité des chasses et sollicitèrent le renvoi du capitaine Duhamel. Cependant, leurs chasses furent inefficaces, et la Bête continua ses attaques. Le 8 juin, François Antoine arriva en Gévaudan pour mettre fin au règne de terreur de la Bête.

Le 11 août, Marie-Jeanne Vallet accomplit un exploit mémorable en plantant sa lance dans le poitrail de la Bête, qui s'enfuit. Le 16 août, lors d'une chasse générale, Jean Chastel participa à une battue avec ses fils. Le 29 août, Rinchard tira sur un animal qui guettait de jeunes vachers, mais la Bête s'échappa.

La Bête du Gévaudan 5Le 21 septembre, François Antoine abattit un grand loup près de l'abbaye royale des Chazes. La dépouille fut transportée à Saugues et disséquée par un chirurgien, confirmant qu'il s'agissait bien de la Bête. Cependant, les attaques reprirent peu après.

Le 19 juin 1767, Jean Chastel abattit un animal de grande taille ressemblant à un loup, mettant fin aux attaques. La dépouille fut transportée au château de Besque et exposée. Les attaques cessèrent définitivement après cet événement.

La Bête du Gévaudan sévit principalement dans une région correspondant à l'actuel département de la Lozère, caractérisée par ses vallées et montagnes, largement couvertes de forêts. Les statistiques concernant les victimes varient, mais les documents officiels font état d'un peu plus de 80 personnes tuées, avec environ 230 victimes au total.

La famille Chastel, originaire de La Besseyre-Saint-Mary, est entrée dans l’histoire de la Bête grâce à Jean Chastel, qui abattit l'animal en juin 1767. Leur réputation est également entachée par des accusations portées contre eux dans des récits romancés.

La Bête du Gévaudan 6Jean Chastel, né en 1708 et mort en 1789, est connu sous le surnom de « de la Masca ». Il est père de neuf enfants et figure régulièrement dans les registres paroissiaux en tant que laboureur, brassier et cabaretier. Son frère, Jean-Pierre Chastel, est un condamné à mort en cavale.

La Bête du Gévaudan 7Jean-François-Charles, comte de Morangiès, né en 1728, devint mousquetaire du Roi à l'âge de 14 ans. Pendant la guerre de Sept Ans, il accéda au grade de colonel et se distingua en combattant en Allemagne. Après de multiples emprisonnements pour dettes, il fut assassiné par sa seconde épouse en 1801.

Jean-Joseph, né en 1745, commença à assumer progressivement la direction des chasses contre la Bête du Gévaudan en 1765. Il organisa la battue du 19 juin 1767, lors de laquelle Jean Chastel parvint à abattre la Bête.

Gabriel-Florent de Choiseul-Beaupré, évêque de Mende depuis 1723, fit une déclaration publique le 31 décembre 1764, suggérant que la Bête était envoyée par Dieu pour inciter les habitants à se repentir de leurs péchés. Il décéda à Mende le 7 juillet 1767, soit dix-huit jours après la mort de la Bête. L'abbé Trocellier, curé d'Aumont-Aubrac, joua un rôle actif dans la traque de la Bête, organisant de nombreuses battues et décrivant l'animal à plusieurs reprises dans sa correspondance.

La Bête du Gévaudan reste un symbole de terreur et de mystère, une légende qui continue de hanter les esprits et de nourrir l'imaginaire collectif.

 

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